vendredi 5 novembre 2010

résumé CP EPCC

L'EPCC

           Avant toutes choses, un condensé (qui reste très lourd…) de ce qu'est l'EPCC, de ces fonctions, de son projet, de ses engagements mais également d'autres points particulier.

           La loi du 4 janvier 2002 prévoit qu'un EPCC (établissement public de coopération culturelle) est un établissement public qui permet de réunir solidairement plusieurs collectivités dans un service public culturel cofinancé. La création du futur EPCC ne peut intervenir qu'à la demande de l'ensemble des collectivités concernées. L'Etat peut être associé à un EPCC.
           La loi du 22 juin 2006 modifie la loi de 2002 pour préciser le cas des établissements d'enseignement supérieur relevant du ministère chargé de la culture pouvant se transformer en EPCC. Les établissements d'enseignement supérieur sont obligatoirement des EPA.
          
           L'EPCC est une personne morale de droit public, dotée de la personnalité juridique. Son champ d'intervention est limité à sa "spécialité", c'est-à-dire la mission précise qui lui a été impartie par ses statuts.
           Les statuts de l'EPCC définissent les missions de l'établissement, ses règles d'organisation, de fonctionnement, le nombre et la répartition des sièges au sein du conseil d'administration, la durée des mandats et les modalités de renouvellement, les modalités d'élection de représentant du personnel. Il prévoient la part respective des contributions financières de chacun des membres de l'EPCC, le transfert des compétences, les mises à disposition de biens ainsi que, le cas échéant, les modalités de transfert des personnels. Ils sont approuvés à l'unanimité par l'ensemble des membres qui constituent l'établissement, par des délibérations concordantes de leurs organes délibérants.

           Le conseil d'administration détermine la politique de l'établissement, approuve son budget et en contrôle l'exécution. Il est composé:
     - pour la majorité de ses membres de représentants des collectivités membres, désignés en leur sein par leurs conseils ou organes délibérants, de représentants de l'état et le cas échéant, de représentants d'établissements publics nationaux,
     - de personnalités qualifiées désignées par les collectivités et l'état,
     - de représentants du personnel élus à cette fin, pour 3 ans renouvelables,
     - de représentants élus des étudiants (durée du mandat fixée par les statuts)

           Le conseil d'administration se réunit sur convocation de son président qui en fixe l'ordre du jour. Il se réunit au moins 2 fois par an. Il se réunit également à la demande des personnes publiques membres de l'établissement ou de la moitié de ses membres. Ce conseil ne peut délibérer que si la moitié au moins de ses membres sont présents.

           Le déclencheur:

           Le protocole de Bologne signé par la France en 1999 inscrit son enseignement supérieur dans un espace européen harmonisé.Les écoles supérieures d'art, actuellement sous régie municipale, doivent adopter leur statut et leur pédagogie pour répondre à la nécessité de disposer d'une autonomie juridique et pédagogique pour l'homologation des diplômes au grade de master et pour favoriser la circulation des étudiants et des enseignants.

            Le projet:

            Cet établissement qui serait le premier de cette envergure en France, allie une approche pluridisciplinaire et renforce les objectifs de formation professionnelle et les développements de la recherche.
L'école prépare ses étudiants à l'obtention de licences et de masters, voire de doctorats en partenariat avec l'université. Elle tisse dans ce domaine un lien étroit avec le réseau universitaire alsacien.

            Les écoles de Mulhouse et Strasbourg saisissent l'occasion de cette étape pour s'associer et développer un projet ambitieux d'enseignement supérieur artistique, à l'échelle de toute la région et dans une perspective de dialogue avec ses homologues du Rhin supérieur.
Le projet d'établissement commun incarne:
    - l'ambition d'une école à forte visibilité,
    - la mise en commun des atouts de chaque école, tout en affirmant leur singularité,
    - l'innovation en termes d'interdisciplinarité,
    - la révélation de deux métropoles à l'échelle régionale,
    - l'attrait d'un public international.

            Engagement:

            Engagées dans la reconnaissance de leur formation au niveau européen, dans une ouverture internationale.

            Financement:
            L'EPCC se verra attribuer une dotation annuelle de fonctionnement par ses membres fondateurs correspondant au moins aux moyens actuellement alloués pour assurer les missions d'enseignement supérieur artistique. Des dotations complémentaires, notamment de l'état et de la région sont à escompter.



NB:

- En ce qui concerne l'EPCC regroupant le conservatoire de Strasbourg, l'ESADS et les Beaux Arts de Mulhouse la création de la structure juridique se fera dès le 1er janvier 2011

- le personnel employé est entièrement de droit public.

- plusieurs écoles sont engagées dans la création d'EPCC: Saint Etienne, Nantes, Lyon, Reims, Annecy.

- création au plus tard en juin 2012

- les collectivités devront adopter les statuts par voie délibérative pour permettre une publication de l'arrêté constitutif avant la fin décembre 2010

- élaborer des projets pédagogiques ou artistiques transcendant les frontières des disciplines

- confier aux nouveau ensembles une taille critique suffisante pour se comparera et coopérer avec les grandes écoles européennes
      

mercredi 3 novembre 2010

sit-in 02/11


Comme dans 24h chrono nous vous proposons de suivre le sit-in du 2 novembre heure par heure, minute par minute, si c'est pas beau ça:

7h42










vendredi 29 octobre 2010

la presse

  • un article du DNA sur la manif du 21/10 :






















  • un autre sur le sit-in du 02/11 :

























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  • un sujet de FR 3 qui est passé au journal de midi :

http://alsace.france3.fr/info/deux-rives/strasbourg--mouvement-de-greve-aux-arts-deco-65631269.html




  • complété par le journal du soir (premier sujet) avec une intervention de M. Herrmann :

http://jt.france3.fr/player/regions/?jt=20101102&id=l67b_locale

affiche TEA

TEA = Technicien d'Enseignement Artistique.

Ces personnes, au nombre de 11 employés,  travaillent depuis plusieurs années pour l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.

Ces techniciens ont obtenu un statut bricolé par la Communauté Urbaine de Strasbourg en 1996, mais cela n'a par la suite jamais été régularisé.

Demandant depuis cette date une action de la mairie, les techniciens n'en peuvent plus. Ils en sont aujourd'hui réduits à reprendre les termes de leur contrat initial, ne permettant plus à l'école de fonctionner, puisqu'ils ne dispensent plus les enseignements pour lesquels ils n'étaient pas reconnus.

Devant cette immobilité administrative, les élèves ont décidé d'organiser un mouvement de protestation. Jeudi 21 octobre nous avons remis à la CUS un dossier complet de lettres d'étudiants sur ce sujet afin d'obtenir des réponses.

Malheureusement, ni la CUS ni le directeur n'ont réellement souhaité parler d'actions à venir, ni d'éventuel changement.
Ce problème est en lien avec celui de l'EPCC (voir autre affiche) pour deux raisons : la première est l'échéance très proche de l'application de cette structure, et la deuxième est que sans une revalorisation, les TEA passeront à un échelon encore inférieur dans la hiérarchie des statuts.

Les ateliers de l'ESADS sont une des composantes principales de l'école. La situation ne peut pas perdurer, sous peine d'un arrêt partiel (ou total dans le cadre de la diffusion des travaux) des activités des étudiants.

Nous demandons un passage immédiat des TEA à un statut d'Assistant d'Enseignement Artistique.

Pour plus d'informations, voir le blog des étudiants : etudiants-esads.blogspot.com
et le site des TEA : http://cgt-ateliers-esads.blogspot.com/
ou écrire à : etudiants.esads@gmail.com

affiche EPCC

Depuis quelques années, plusieurs changements importants se profilent pour l'Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg (ESADS). Aujourd'hui, nous sommes au pied du mur.

Un petit historique donc pour commencer :
Aux alentours de 2002, une réforme européenne a été mise en place pour uniformiser les diplômes des écoles d'art : cela consiste à élargir les écoles et à faciliter les équivalences. La conséquence en France a pris la forme de la création d'Établissements Publics de Coopération Culturelle (EPCC) sur tout le territoire.

Concentrons-nous sur ce qui nous inquiète aujourd'hui : les futurs inconvénients de l'EPCC.

Les dates à retenir dans l'immédiat se situent aux 1ers de janvier et octobre 2011, dates de la signature de l'acte de l'EPCC et de la rentrée effective de ce système.
A la rentrée prochaine, l'ESADS fusionnera avec les Beaux-Arts de Mulhouse et le Conservatoire de Strasbourg.
Ce processus de globalisation est en soi un problème pour la diversité de la culture française et la spécificité des écoles d'art.


Pour cette uniformisation de toutes les écoles, on veut rapprocher toutes les structures d'une faculté. En effet, les diplomes changent, au lieu du DNAP (Diplôme National d'Arts Plastiques) et du DNSEP (Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique), les écoles délivreront une licence et un master.

L'école est pour l'instant gérée par la CUS (Communauté Urbaine de Strasbourg), et s'émancipera de celle-ci, pour passer à un statut national et à des "sponsors" pour lesquels l'école est susceptible de devoir travailler. Une entreprise payera aussi pour pouvoir disposer des savoirs-faire de l'école.

Au niveau de l'Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg en elle-même, nous sommes en droit de craindre plusieurs choses.
Premièrement les cours où nous disposons actuellement de "temps de recherche" sont menacés, comme nous l'a déjà annoncé Otto Teichert (directeur actuel de l'ESADS) l'année passée, pour privilégier les cours exclusivement théoriques.
Les ateliers de l'école sont donc également assez inquiets de tous ces changements à venir (voir article sur les TEA, et leur site d'information : http://cgt-ateliers-esads.blogspot.com/).
Cela rentre dans une logique de rentabilité. de plus, vis-à-vis des autres structures, les cours risquent évidemment d'être "aplanis" pour trouver une norme commune aux trois établissements.
A long terme, la question est de délocaliser des pôles d'enseignement. Cela aussi risque d'être problématique, ne serait-ce que par la circulation des personnes.

Pour se faire une idée de l'évolution à venir, il suffit de regarder le fonctionnement des nombreuses écoles déjà passées à un EPCC. Même le fonctionnement habituel d'une école de Beaux-Arts, comme celle de Lyon, se rapproche de ces changements : un principe de rentabilité. On prend plus de personnes au concours d'entrée, puis on vire un certain cota chaque année, particulièrement à la fin de la 3° année, pour obtenir une "élite" au stade du master.
Or cela fait partie des particularités de l'ESADS de vouloir mener un étudiant du début à la fin de son cursus.

C'est dans la même logique que la direction a déjà supprimé la possibilité de tester deux options en 2° année, et qu'on a transformé  (à la surprise de tout le monde) l'option objet en "pôle 2" de l'option art.
N'oublions pas également que le mot phare de ces dernière années était "professionnalisation".
L'EPCC risque-t-il de passer de maxi école à maxi usine?

Il est donc possible qu'avec l'EPCC, l'ESADS perde beaucoup de ce qui fait ses qualités, ou plutôt de celles qui restent encore. On perd clairement la particularité de l'école par ce passage, et Strasbourg comme les étudiants risque d'entrer bientôt dans une période de deuil culturel.

Pour plus d'informations, vous pouvez écrire à etudiants.esads@gmail.com 

manif 21/10








jeudi 28 octobre 2010

Liens à voir

Le site des TEA :
http://cgt-ateliers-esads.blogspot.com/
 (sur ce site, photos, article du DNA, informations...)

Le site des étudiants en communication l'année dernière (lors des premiers mouvements) :
http://www.ouallonsnous-esads.fr/

Les lettres des étudiants :

Lettre commune

Voici la lettre commune, signée comme la pétition par la plupart des élèves de l'école, adressée à M. Robert Herrmann, adjoint au maire de Strasbourg et employeur des Techniciens d'Enseignement Artistique.
Cette lettre a été remise, ainsi qu'un dossier d'environ 200 lettres d'étudiants, lors d'une manifestation jusqu'à la CUS jeudi 21 octobre.



M.Herrmann,

Nous nous permettons de vous adresser ce dossier de lettres d'étudiants de l'ESADS au sujet du problème des techniciens, ainsi qu'un ensemble de commentaires laissés sur le site créé pour cette cause.
Nous exprimons par ces témoignages l'ampleur des conséquences qu'amène la reprise du contrat initial des TEA. Vous pourrez ainsi constater que ce problème est une gêne sans précédent pour les étudiants de toute l'école.


En effet, par les initiations techniques qui ont été mises en place durant ces trois dernières années, nous avons été en mesure de réaliser la plupart de nos travaux dans des conditions proches du professionnalisme.

Ces nouveaux cours ont permis l'ouverture d'un échange entre techniciens et élèves et entre les différentes sections de l'école; échange qui était auparavant quasi inexistant mais qui s'est vite rendu indispensable.
Beaucoup d'étudiants passant le plus clair de leur temps dans les ateliers, ces lieux sont devenus le premier centre d'échange et de transversalité de l'école. Nous pouvons nous rencontrer, mais également découvrir le travail de la plupart des élèves dans ces salles.
D'autre part, se faisant à partir de la 1ère année, ce temps d'apprentissage a redonné un statut aux promotions arrivant en début de cursus, leur permettant une liberté de création sans précédent, et a amené une égalité certaine dans l'école entre les différentes années.
Les personnes découvrant aujourd'hui cet environnement ont clairement le sentiment d'être lésés, car c'est effectivement le cas. De plus, la majorité, vous n'êtes pas sans le savoir, tient à rentrer dans cette école en raison de la qualité des ateliers.
Ce sentiment, s'ajoutant aux guerres intestines qui se déroulent dans l'équipe professorale, est un facteur réel d'instabilité.

Grâce à eux, nous avons pu acquérir dès la première année une autonomie nécessaire nous permettant d'utiliser les ateliers avec efficacité et rapidité.
En effet, initiés à différentes techniques, les élèves peuvent se concentrer sur le développement des idées directrices de leurs travaux, et en parler avec ces personnes qui nous apportent un suivi et un soutien quotidien. Nous bénéficions par cet appui d'un regard extérieur sur nos projets, complémentaire à celui des professeurs; ces derniers sont d'autre part déchargés et plus à même de nous amener références et réflexion.
Le fait qu'un représentant soit en permanence dans chaque atelier permet un système de relais indispensable pour la transmission des savoirs.
Notons par rapport à cela que les TEA ne demandent pas un statut de professeur, mais simplement une position qui leur permettrait d'organiser des enseignements reconnus en tant que tels. C'est d'ailleurs une force pour eux de ne pas avoir une formation « artistique » au sens strict du terme.
Il s'agit bien d'une collaboration et d'une complementarité.
Ensuite, l'expérience matérielle nourrit le champ conceptuel, sans parler de l'aide évidente que ces acquis amènent lors d'une embauche future.
Un des avantages de cet apprentissage est aussi, de par le gain de temps et la diversité des secteurs abordés, d'encourager l'expérimentation. Or une école d'art est avant tout un centre de recherche. Sans ce temps de test, la plupart des idées n'émergeraient pas.
Il s'agit donc d'un processus qui dépasse largement le cadre de la technique pure.

La collaboration pédagogique mise en place entre professeurs et techniciens a créé une ouverture incroyable, et des possibilités de réalisations immenses tant sur le plan qualitatif que sur le plan de la diffusion.
C'est pour cette logique éducative qu'ils ont su démontrer dans la création de cette formation, en lien direct avec les professeurs, que les techniciens sont plus qu'en droit de demander une révision de leur statut.
Ils devraient d'ailleurs être largement mieux représentés lors des diverses réunions, tels que les bilans, les conseils pédagogiques et administratifs, car ils ont sur les étudiants un avis très important. De par cette relation particulière et ce transfert des savoirs organisés dans les ateliers, ils connaissent personnellement nos attentes et nos enjeux conceptuels.

Nous ne comprenons pas pourquoi l'ESADS soutient aussi peu ce qui fait sa qualité, et sa réputation, ni comment la CUS peut ne pas s'intéresser plus lourdement à ce problème de taille.
Tous ces avantages acquis au fur et à mesure des années ne peuvent pas s'effacer de cette manière, cela représente un retour en arrière pur et simple.
Si l'école a aujourd'hui un tel rayonnement, c'est notamment grâce à la qualité plastique des diplômes présentés chaque année. Sans l'aide des ateliers et de leurs techniciens, la réalisation de ces projets n'aurait pas pu accéder au statut d'œuvre (dont les droits appartiennent à l'ESADS).
Maintenant que ces enseignements ne nous sont plus dispensés, nous nous rendrons tristement compte de la baisse vertigineuse de l'acquis des compétences. La réputation forgée par l'école s'en ressentira lors des prochains diplômes et de ses futures promotions.
Il est évident que ce phénomène sera problématique pour toutes les parties concernées.

Par ailleurs, comme vous le savez, ces difficultés arrivent juste avant un changement radical de l'ESADS, à savoir son passage à l'EPCC.
Ces modifications fragiliseront obligatoirement cette structure, aussi imposante soit-elle. Comment est-il possible de les aborder dans un tel contexte de conflit et d'instabilité ?
Ainsi même si le problème des TEA ne représente qu'un détail dans cet engrenage gigantesque, il conditionne visiblement tout le déroulement de ce processus, de par l'importance qu'il a aujourd'hui dans l'école.
D'autant plus que nous savons que si aucune révision supérieure de statut ne se produit, les TEA passeront TA, ce qui est largement pire et risque de marquer le premier pas vers le glissement périlleux de l'ESADS. Vous ne pouvez laisser cela se produire. Nous aimerions voir un changement du statut de TEA en AEA, et ce sans aucune restriction de budget sur d'autres secteurs.

C'est pourquoi nous nous permettons aujourd'hui de souligner le caractère d'urgence de cette situation, que nous avons par ailleurs déjà signalé à la presse.
Nous ne sommes plus aptes à produire des résultats concluants, et des rumeurs se font déjà entendre quant à une grève du corps étudiant, et à une vague de démission.
Nous sommes également conscients que la révision de statut demandée doit impérativement être effective avant le 31 décembre, et nous aimerions ne pas avoir à attendre cette date pour constater la résolution de ce problème qui anesthésie toute l'école.
Nous vous demandons donc, par la présente lettre, de concentrer vos efforts sur ce sujet, porté clairement à votre connaissance.


Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués,

Les étudiants de l'ESADS.





Un mouvement organisé

Motivés par le problème de statut que rencontrent les techniciens de l'Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg, les étudiants ont décidé de s'organiser afin que leur avis soit pris en compte.
Bienvenue sur notre site d'information !